J’aime notre belle planète! C’est pourquoi je suis déterminée à faire tout ce que je peux pour la préserver. J’adopte graduellement de nouvelles habitudes comme l’usage de la coupe menstruelle (Daphné en parle juste ici), éviter les produits suremballés et garder avec moi mon gobelet à café et un sac réutilisable.
En ce moment, mon défi est de réduire ma production de déchet, et j’ai décidé de commencer avec la cuisine et l’alimentation. J’achète désormais mes aliments secs, qui sont riz, pâtes, légumineuses, épices, farine, sucre et alouette chez Loco, épicerie zéro déchet.
Même s’il est simple d’acheter des aliments en vrac, j’ai découvert que ça demande un minimum d’organisation. Voici les trucs que j’ai développés jusqu’à maintenant :
1. Préférez les sacs en tissu aux pots en verre pour les aliments secs
Surtout si vous en achetez plusieurs à la fois. La première fois, j’étais arrivée avec mes pots en verre et franchement, ça devient lourd. Vous pouvez confectionner vos sacs vous-même avec vos vieux t-shirts (encore plus zéro déchet!) ou en acheter sur place. Ils sont si beaux!
Crédit : Eve St-Aubin
2. Pensez à noter la quantité maximale que peuvent recueillir vos pots avant de partir
Ça s'applique surtout si vous suivez mon premier conseil. Comme vous le voyez sur la photo, j’ai moi-même fait l’erreur il y a quelques semaines. Vous pouvez aussi simplement laisser les aliments dans les sacs. Personnellement, je préfère les conserver dans des pots pour plus de fraîcheur!
Très important de valider les quantités pour éviter ceci!
Crédit : Eve St-Aubin
3. Un accident est si vite arrivé, surtout dans une épicerie en vrac!
N’hésitez pas à utiliser les entonnoirs et les tasses à mesurer pour éviter au maximum les dégâts. Je parle par expérience : lors de ma dernière visite, j’ai renversé de l’huile d’olive, du savon à vaisselle et de la fécule de maïs. Toutes mes excuses au personnel.
4. Dans le même ordre d’idée, essayez d’avoir les mains libres en tout temps
Acheter ses aliments en vrac demande plus de manipulation que dans les épiceries traditionnelles et donc plus de concentration. Pour ma part, je me suis finalement décidée à traîner mon panier de mamie, puisque je suis si adroite (voir le numéro 3).
S’il y a une épicerie zéro déchet tout près de chez vous, vous pouvez vous permettre d’y aller plus souvent et d’acheter moins. Ça vous fait moins de pots/sacs à transporter et c’est moins lourd. Moi, j’y vais aux deux ou trois semaines. Avant de partir, je fais la liste des choses dont j’ai besoin. Il y a des fois ou je suis revenue le lendemain parce que je ne pouvais pas tout transporter.
Voilà! C’était la liste des choses que j’aurais aimé savoir avant de me lancer dans le zéro déchet, et je suis certaine qu’elle s’allongera avec le temps. D'ailleurs, de plus en plus d'épiceries proposent des aliments en vrac, et pour trouver celles qui se trouvent près de chez vous, je vous propose de consulter la carte d’Action RE-buts qui répertorie des lieux d'achat en vrac au Québec.
Pour l’instant, je m’en tiens aux aliments secs, parce que je trouve que c’est plus facile. Puis tout le monde sait qu’instaurer des changements demande de la persévérance et beaucoup de patience. Je suis cependant toujours à la recherche de nouveaux trucs ou DIY pour limiter mon empreinte écologique. Je vous en ferai part au fil de mes découvertes!
Connaissez-vous d'autres trucs pour faire vos achats dans les épiceries zéro déchet?