Le mouvement du dadbod m’énerve.
J’ai entendu dernièrement, par une personne que je ne nommerai pas (Denise Bombardier, *cough*), que les femmes québécoises se plaignaient pour rien. Selon ses dires, l’inégalité entre l’homme et la femme ne serait plus existante à notre époque. Non seulement elle est encore bien présente, mais les double standards le sont aussi!
La fameuse tendance du dadbod en est un exemple parfait. Ce corps de papa serait, selon les femmes de 2016, l’idéal masculin. J’ai d’ailleurs eu un débat à ce sujet dernièrement et j’ai eu envie de me pencher sur la question. Pourquoi valorisons-nous les poignées d’amour de nos chéris, mais pas les nôtres?
Selon un magazine, les femmes aimeraient davantage ce corps moelleux, car il est beaucoup plus confortable quand elles écoutent un film collées et qu’elles n’auraient pas à guetter les prédatrices tournant autour de leur homme si ce dernier ressemblait à Ryan Gosling.
Cependant, la perfection attendue de mon corps m’est constamment rappelée dans les médias et par la société en général. J’ai accouché il y a trois mois et je me sens dans l’obligation de me remettre en forme, car avoir eu deux enfants ne devrait pas être une excuse justifiant mon muffin top postpartum. Pendant ce temps, celui de monsieur est chéri alors qu’il n’a pas porté d’enfant, lui!
Crédit : Giphy
On va se le dire, ça fait chier! Cependant, je me réjouis un peu de ce nouveau trend. Je m’explique : le fait d’accepter l’imperfection de mon chum me permet inconsciemment de faire un peu la paix avec la mienne. Est-ce que ç'a du sens? Ce qui me dérange dans tout cela, c’est que la société mette une étiquette sur tous les types de corps. Alors, si le dadbod est si prisé, le mombod devrait l’être autant! Finissons-en avec les double standards!
Que pensez-vous de ce mouvement?