« Omg, je me sens tellement coupable… »
Si vous me connaissez personnellement, les probabilités que vous m’ayez entendue m’exprimer ainsi sont élevées.
Il y a fort à parier également que la raison de ce mal-être ne soit pas matière à se ronger les sangs comme je ne le fais et que je vous revienne avec un « Ah, finalement ça s’est réglé, c’était pas grave. »
Le Larousse définit la culpabilité ainsi :
Crédit : Larousse en ligne
Force m’est d’admettre que bien plus souvent qu’autrement ce sentiment est en lien avec une faute qui n’en est pas une. Si j’y réfléchis bien, je constate que ce qui me fait sentir si mal ou coupable, c’est l’impression que j’ai de ne pas répondre aux attentes. Que ce soit celles des autres ou les miennes.
D’ailleurs, la plupart du temps, lorsque j’ai le sentiment de décevoir les autres, ceux-ci n’avaient pas d’attente particulière envers moi. Alors que j’angoisse, que j’analyse et que je suranalyse les situations les plus bénignes et que j’imagine l’immense déception que je vais leur causer, ces personnes ne s’attendaient à rien de moi.
Quand je déçois mes propres attentes, ce sont souvent des attentes bien exigeantes et peu réalistes auxquelles je contreviens par nécessité, par besoin. Ainsi, je pourrais ne pas terminer un roman qui n’éveillait pas mon intérêt en me blâmant de ne savoir apprécier la grande littérature. Je pourrais également ne pas mener à terme ma to do list effroyablement longue parce que je veux dormir. Non seulement.
Ainsi, en plus de me forger des attentes et une pression monstre de par moi-même, lorsque je ne peux m’y conformer, je M’inflige remords, ruminage de pensée et cœur lourd. Me semble que c’et beaucoup d’énergie mise à la poubelle non?
Face à ce problème, je me suis tournée vers ma ressource la plus fiable, j’ai nommé wikihow.
Le fameux site nous conseille, entre autres, de transformer nos phrases shamantes de culpabilité en expression de gratitude, de nous dire des choses gentilles quotidiennement et de remettre en question la fameuse quête de la perfection.
Il me semble en effet évident que de viser la perfection m’entraine irrémédiablement vers l’échec et que cette pression est au cœur même de mon sentiment. À go, on respire et on se donne le droit à l’erreur.
Finalement, je vous partage mon conseil ultime, soit de suivre ce raisonnement :
Vous vous sentez coupable?
Avez-vous fait quelque chose de répréhensible?
Oui, dealez avec du mieux que vous pouvez.
Non? Vous avez zéro raison de vous sentir mal, passez à un autre appel et vivez votre vie.
Vous sentez-vous coupable facilement? Ce sentiment vous semble-t-il légitime ou cache-t-il quelque chose?