Quand le bébé que j’ai été a commencé à marcher, il y a de ça 28 ans, mes parents ont remarqué une anomalie. Tout d’abord, j'ai fait mes premiers pas à presque 2 ans et, en plus, je marchais croche. C’était louche.
Donc, j’ai passé tous les tests et les médecins n’ont jamais découvert ce que j’ai. En gros, je suis incapable de sprinter ou de faire des gestes répétitifs rapides. Comme si je n’avais pas d’adrénaline ou je ne sais trop. C’est étrange, en effet, et le plus ardu, c’est que je n'ai jamais pu le définir à qui que ce soit à l’aide d’une formule médicale puisque je n’ai pas reçu de diagnostic. Alors, tout le monde pense que je fais une blague quand je mentionne mon « handicap ». Ha!
Bref, mes parents persévérants ne se sont pas découragés. Malgré ce non-diagnostic, ils m’ont tout de même initiée au sport très tôt.
De 5 à 10 ans, ma passion était la gymnastique. Puis, j’ai développé de l’intérêt pour les arts martiaux (taekwondo, judo, jiu-jitsu). Après 12 ans de pratique, deux ceintures noires et plusieurs fractures, j’ai dû arrêter pour alors aboutir à 22 ans, sans sport, pour la première fois de ma vie. J’ai tenté plusieurs fois de me trouver une activité physique. Le volleyball, la Zumba, l’entraînement en gym. Rien ne m’interpellait.
Ce n’est qu’à l’âge de 29 ans que j'ai découvert le BODYPUMP à l’Énergie Cardio de mon quartier. Enfin, un entraînement qui me passionne. Je me pousse, mais pas au point de me blesser. Je connais mes limites et les instructeurs les respectent.
Dans ce cours, j’utilise une barre que je charge selon ma capacité et je répète les exercices au rythme de la musique entraînante. Chaque chanson s’associe à une partie du corps : les jambes, les épaules, les abdominaux, la poitrine, les biceps, etc. C’est vraiment un cours complet.
Je m’entraîne maintenant depuis fin décembre 2014, et ce, deux fois par semaine. J’y tiens mordicus. Pourquoi? Pour être en forme, pour me détendre, mais surtout parce que j’aime ça.
J’aime ce que je ressens pendant l’entraînement. Je sens que je me dépasse, que je vais au-delà de ce que mon cerveau pense que je suis capable de faire. Il m’arrive même de sourire pendant que mes jambes tremblent sous le poids et les répétitions.
Cela dit, je savoure encore plus l’après-entraînement. Un sentiment d’accomplissement, de bien-être, de liberté. Comme si je vivais vraiment. J’ai mal partout et j’aime ça. Un peu weird, mais c’est ça.
Bref, si ça vous intéresse de suivre ce cours, je vous propose de vous faire inviter par un membre de l’Énergie Cardio ou bien de faire un essai gratuit. Ça vaut la peine.
Un merci spécial à mes instructeurs, Daisy et Marc, que je côtoie chaque jeudi soir et dimanche matin.