Je suis une pro de l’économie. Mes parents, pour me taquiner, disent même que je suis cheap. Un peu Rénald dans La Petite Vie, mais quand même pas Séraphin Poudrier! Ça me permet néanmoins de rêver d’accéder à la propriété avant mes 25 ans. Ma sœur et moi comptons acheter un triplex en juillet 2016. Il faut donc que j’économise ENCORE PLUS pour avoir une mise de fonds qui a de l’allure.
Voici donc les 5 trucs pour économiser quand on est déjà une pro de l’économie!
1. Écolo = écono
Pourquoi ne pas faire une pierre, deux coups? Les habitudes de vie écologiques sont souvent propices à faire des économies.
J’ai eu une révélation grâce à Jessica : le vinaigre blanc. J’en mets partout maintenant. Il me sert d’assouplisseur à vêtements et de désinfectant dans mes produits ménagers maison. Vous avez bien lu : je fabrique mes propres produits de nettoyage. Ça ne coûte presque rien; un peu de savon de Marseille par-ci, un peu de jus de citron par-là et le tour est joué! Ça peut prendre un peu de temps à faire, mais vous pouvez en faire une méchante batch et vous en aurez pour une année complète!
Des gestes aussi bêtes que de fermer les lumières, ou baisser de quelques degrés votre chauffage l’hiver peuvent changer la donne. En experte en économie de bouts de chandelle, je me suis lancé le défi de ne presque plus utiliser ma sécheuse. C’est la corde à linge l’été, le séchoir à vêtements l’hiver. Je fais ça depuis le mois de mars dernier et ça marche! Un pas de plus pour préserver les ressources de notre planète… et de mon portefeuille!
2. Culture sans grosses coupures
Les pros de l’économie le savent déjà : il vaut mieux emprunter des livres à la bibliothèque municipale que de les acheter. Mais pourquoi ne pas faire de même avec les disques, les magazines, les films, les séries télé, etc.? Les friandes des liseuses peuvent même emprunter des livres en version électronique à la bibliothèque.
Autrement, choisissez parcimonieusement les films que vous voulez aller voir au cinéma ou encore le livre de votre auteur québécois préféré que vous voulez absolument lire dès sa sortie. Sinon, hop, on emprunte! N’oubliez pas d’aller faire un tour à votre bibliothèque scolaire (la BLSH de l’Université de Montréal a gagné mon cœur) ou encore à la Grande Bibliothèque du Québec.
Comme on le dit si bien, « un esprit sain dans un corps sain ». Alors, si vous voulez cultiver votre santé physique et mentale, il est possible de faire du sport gratuitement été comme hiver! Bon, les prix pour les étudiants sont très avantageux dans les centres sportifs universitaires. Les real iront s'entraîner au parc, à la piscine municipale, à la patinoire du quartier, sur la piste cyclable ou feront même leurs redressements assis dans le confort de leur salon. Votre portefeuille (et votre gestion du stress) vous en remerciera.
3. Resto = no-no
Je ne le répéterai jamais assez : ça m’énarve de payer pour acheter un lunch sur mon lieu de travail! Quoi, je viens travailler pour faire de l’argent, mais je dépense un 8 $ pour un trio au Subway? Absurde! Faites vos dîners la veille avec les restants de la semaine ou encore congelez plein de petits plats pour parer à l’éventualité d’un matin où le réveil n’a pas sonné et que vous êtes pressées.
Achetez en rabais à l’épicerie. Favorisez les aliments de saison. Cuisinez. Faites des conserves. Congelez. Faites du touski avec les restants pour ne rien perdre. C’est économique et santé. Ça fera plein de belles photos Instagram, en plus!
Je dis non aux gaufres surgelées et je cuisine les miennes de mes blanches mains!
Crédit : rsavignac/Instagram
Cela dit, il faut maintenant passer au next level : votre thermos est votre meilleur ami. Faites votre café ou votre thé à la maison et trimballez-le dans le métro jusqu’au cours de philo. Si jamais vous êtes tentées par un café de fin d’après-midi, un remplissage de thermos coûte souvent moins cher qu’un café ordinaire. Pis ça aussi c’est pas mal écolo!
Ciel! Vous vous offrez une virée au restaurant? Si jamais vous ne finissez pas votre assiette, demandez au serveur le restant pour emporter. Comme ça, demain, vous n’aurez pas d’excuse pour ne pas apporter votre lunch, ha!
4. Sortir, sortir, c’est pas une raison pour s’endetter!
En tant qu’universitaire, célibataire et friande de bonnes bières et de bons vins, j’admets qu’il me sera surtout difficile de couper dans les sorties. Qu’à cela ne tienne! Je vais écumer les 5 à 7 pour profiter des meilleurs prix en ville. Pis réduire sa consommation d’alcool, ce n’est pas une si mauvaise idée que ça. Si votre horaire est flexible (allô, la rédaction de mémoire!), profitez-en pour sortir les soirs de semaine. C’est souvent là que vous allez bénéficier des meilleurs rabais. Une pinte à 4 $ le lundi soir, ça ne se refuse pas!
Aussi, pourquoi ne pas inviter la gang chez soi? Pas de sortie au restaurant, pas de bar de mixologie fancy. Un potluck et de la bière de dép’, pis la soirée peut commencer.
5. La garde-robe est assez pleine
Pour vrai, j’en ai plein, des vêtements. Je pourrais vivre un mois ou deux sans jamais remettre la même chose ni même faire le lavage (sauf peut-être pour les culottes, il ne faut pas pousser le bouchon). Alors, ça suffit d’acheter la sacoche à franges ou la botte Chelsea qui me fait rêver. Ce sera pour l’année prochaine… Je vais magasiner sur Pinterest à la place. Il faut savoir faire des sacrifices.
Sinon, il y a toujours les vêtements d’occasion pour passer les crises de magasinage. Faites comme Odrée qui s’est créé une garde-robe automnale parfaite et à si faible coût! Mais bon, je suppose que tous les maîtres de l’épargne savent déjà ça… De plus, qui dit usagé, ne dit pas nécessairement de mauvaise qualité. Vous serez surprises des belles trouvailles vintage qu’on peut faire.
Il y a aussi les vêtements en solde. Achetez en solde ou hors-saison et je vous assure que votre vie de blogueuse de mode ne s’en portera pas plus mal. De mon côté, pour ne pas tenter le diable, je vais même me désabonner des infolettres que les magasins nous envoient si gentiment pour nous faire part de leurs promotions… « Ce n’est pas parce que c’est en rabais qu’on en a besoin! » – ma devise.
Parlons préservation. Un vêtement lavé selon son étiquette est un vêtement qui restera beau longtemps. Surtout si vous ne le mettez pas à la sécheuse, ha! Aussi, plutôt que de jeter un cardigan troué ou une chemise qui a perdu 2 ou 3 boutons, faites aller votre talent de couturière! Une patch ici, des boutons dépareillés là, servez-vous de votre imagination! Personnellement, je raccommode même mes collants. Oui, oui! À la place de jeter des collants filés, je les recouds un soir d’hiver où je ne suis pas sortie pour économiser de l’argent (tout est dans tout, t’sais). Je ne le conseille pas avec les bas de nylon, mais pour tous les collants plus opaques, ça vous prolonge une vie, croyez-moi!
Terminons avec nos besoins beauté. Ah, le beau rouge à lèvres, la brosse exfoliante ou encore la séance de spa tout inclus. Oui, mais non, en tout cas pas pour l’étudiante en mode économie que je suis. Je vais plutôt suivre les recettes de Catherine pour faire comme si j’étais au spa dans ma baignoire d’Hochelaga.
Quels sont vos trucs pour économiser?