Ce que je préfère de New York, mis à part perdre mon temps dans les pharmacies Duane Reade, écrire mon nom sur un écran au Birch Coffee (mention spéciale pour leur awesome service) et essayer de trouver un chemisier blanc en solde sur la 5e avenue (sans tache de fond de teint), c’est son odeur.
Que ce soit celle des vidanges ou de l’argent, des food trucks ou de l’air conditionné sortant des boutiques en plein été, avouons que le parfum de NYC est aussi séduisant que repoussant. Attirant/repoussant comme le fil de mon cycle menstruel duquel la production d’un billet pour ce formidable blogue est souvent le résultat le plus concret.
Comme vous l’avez remarqué, ou pas, j’ai récemment laissé écouler 2 mois. Pas parce que je suis en processus de devenir une TPL Mom, rassurez-vous, mais pour le pur plaisir d’ovuler. De me faire complimenter sur l’odeur de mes phéromones, downtown New York. Sans être une diplômée en la matière, je sais que les phéromones constituent en quelque sorte notre signature hormonale. Il s’agit de signaux chimiques inodores ayant la capacité d’attirer ou de repousser un chanceux partenaire.
Normalement vous devriez tenter l’expérience avec un vrai humain, mais pour le style de ce billet, je vais vous débreffer sur l’odeur de trois importants musées new-yorkais. En espérant que l’un d’eux vous charmera.
Art moderne
Pour mieux vous éclairer, j’étais à New York pour le semestre d’été dans le cadre d’un stage de recherche pour mes études. J’ai eu la joie, durant ces deux cycles, de consulter les archives et bibliothèques du Museum of Modern Art. Aujourd’hui, l’institution est davantage connue pour l’aura maternelle de ses initiales : le MoMA. Le musée est aussi reconnu pour son style « White Cube » et son odeur aseptique.
11 W 53rd St, New York.
Art américain
Toujours dans un ordre d’idée inodore, je suis allée visiter le nouveau musée Whitney avec ma chère collègue et amie Véronique LeVasseur. Vous la connaissez sûrement déjà pour ses chroniques TPL new-yorkaises. Anciennement situé sur Madison Ave., le musée renaît dans le magnifique quartier Meatpacking (mon préf'!) dans une bâtisse signée Renzo Piano. Mention spéciale pour la boutique du musée à aire ouverte et le gigantesque ascenseur qui peut accueillir « 1000 » passagers et remonter dans le temps (plus vous montez, plus vous reculez dans l’histoire de l’art américain).
Art toute
Monter les escaliers du Metropolitain Museum of art et littéralement se perdre dans le musée, l’un des plus grands de la Terre. Le « Met » berce chez lui une collection de plus de deux millions d’œuvres d’art provenant du monde entier. Dans le cadre des #MetFridays, j’ai aussi assisté à une performance artistique ou « réponse performative immersive » à l’exposition China: Through the Looking Glass orchestrée par Dai Jian. La vue depuis la terrasse sur Central Park est à couper le souffle et leurs cocktails cachent une parfaite once d’alcool en trop. YAY!
Enfin, un peu comme le veut la logique de Tinder, le mieux, c’est d’essayer le musée. Et si malgré ça vous ne sentez pas une attraction particulière envers l’un d’eux, vous pouvez toujours vous procurer un parfum ayant la propriété d’exciter vos phéromones, et simplement profiter des odeurs de New York. Bonne expérience! 😉
Crédit : Phéroguide.com