Le carême et le pourquoi du comment le faire en 2015!

Chaque année (à lire : depuis l’an dernier), je me lance un défi de bouffe personnel. J’ose croire que ça m’aide à développer une vision plus périphérique du monde gastronomique. L’année dernière, je me suis convertie au végétarisme pour un mois alors que je capote un peu trop sur la viande. Ça ne change pas le monde, sauf que…
 
Cette fois-ci, j’ai décidé de (roulements de tambour)… faire le carême! Plus de sucre pendant 40 jours, voilà ce que je m’impose. Certes, je ne fais assurément pas partie des gens qui utilisent le #SugarComa à profusion, mais ça m’arrive d’avoir des rages de sucres dans certains moments, aka le spm.
 

 
Petit topo religieux
Selon mes sources et mes restes de cours de religion, le carême est une période de privation et de préparation à la fête de Pâques, pour fêter la résurrection du Christ (ou l'orgie de lapins chocolatés). Le carême s’étend sur 46 jours (du mercredi des Cendres à Pâques), en référence à la traversée du désert qu'a faite Jésus. Durant cette période, il faut entre autres jeûner, sauf les dimanches. #BrunchIsOkay
 

Crédit : Ashley Nicole/Instagram

Étant non croyante, on peut se demander pourquoi je fais un tel choix. Comme je l’ai mentionné plus haut, c’est d’abord et avant tout pour redéfinir mes habitudes alimentaires. Ça semble anodin, mais ne plus sucrer mon café, c’est tout un défi. Je travaille également dans une pâtisserie, donc le sucre me watch constamment du coin de l’œil. #WinkWink

Le carême semble de moins en moins populaire dans notre société et cela m’amène à réfléchir sur la consommation en général. Le déclin de l'intérêt pour cette pratique reflète les croyances qui ont pris une méchante débarque et les tendances socioculturelles qui ont largement changé. Les gens sont-ils rendus incapables de se priver? Je ne jette pas la première pierre, même moi j'ai choisi de couper le sucre parce que c'était plus facile qu'arrêter de boire de l'alcool ou d'utiliser Facebook. Cependant, je trouve ça un peu inquiétant de constater que ça prend le bout du monde pour changer une petite routine, notre confort. 

Est-ce que vous vous donnez des défis du genre parfois? Comme quoi?
 
P.-S. – Les petites brioches du carême, ce n’est pas carême pantoute.