Inutile de vous dire que consommer trop de sucre est nocif pour la santé. Ce qui est embêtant avec le vin, c’est que son taux de sucre n’est pas indiqué sur l’étiquette. On peut vous y raconter l’histoire familiale des propriétaires et de leur chien Jack, mais le taux de sucre, on dirait que c’est tabou.
Heureusement qu’on a une langue, du goût et un cerveau. Ces outils abordables et efficaces peuvent pallier l’omission de Jack et sa famille.
Avant de commencer une introspection sucrée, mettons quelques points au clair. Le mot sec, dans le monde du vin, ne veut pas dire « sans humidité ». Il désigne un alcool peu ou pas sucré (moins de 5 g par litre).
Démystification numéro deux. Le vin, c’est du jus de raisin fermenté. Il est donc naturel d’y retrouver du sucre. Par contre, dans certains vins, du sucre pas-naturel-pantoute y est rajouté, genre sucre blanc.
Heureusement que nous possédons tous une langue. Il faut apprendre à l’écouter, car le sucre n'a pas vraiment de goût. C'est une sensation ressentie sur le bout de la langue.
Pour en faire l’expérience, goûtez au délice sucré de votre choix et avalez quelques gouttes de citron par après. Vous verrez à quel point les hémisphères buccaux titillés sont différents.
Attention, le sucre n’est pas le démon. C’est possible de l’aimer d’amour et certains vins sont faits pour être plus sucrés que d’autres. Rien de mieux qu’un vino demi-sec pour aller avec un plat épicé.
Pour éviter d’acheter des vins contenant du sucre rajouté, allez-y pour des vins européens : italiens, français, alouette! La plupart ne contiennent pas ou très peu de sucre du genre. L’addition de sucre est interdite ou très réglementée sur tout le territoire européen. Partout ailleurs, c’est le free-for-all. Pour le meilleur ou pour le pire, je vous laisse juger.
Il ne reste plus qu'à ralentir pour écouter vos sensations et aligner vos chakras en bonne compagnie.
Je ne le dirai jamais assez : dégustation de vin et yoga, même combat!