Je ne sais pas si vous vous rappelez qu’en septembre 2013, j’avais laissé mon emploi parce que je n’y étais pas heureuse. Depuis ce temps-là, bien des choses se sont passées et j'ai enfin atteint mon but : trouver une job en communications qui me fait réellement triper.
Le chemin n’a pas été facile, mais la destination en a valu la peine. Dans mon article, je mentionnais que j’avais trouvé un emploi temporaire au travail de ma mère. Or, en juin dernier, la direction a décidé de donner le poste d’agente aux communications nouvellement créé à une autre candidate. Ça s’est passé le jour où je réalisais mon ultime fantasme fashun : apparaître dans un street style. J’ai relativement bien vécu ce « rejet », parce que je savais en mon for intérieur que ce n’était pas vraiment ma place.
Mon été a donc été constitué de recherches afin de trouver LA job dont je rêve depuis la fin de mes études en relations publiques. J’ai aussi dû accepter l’aide de l’assurance-emploi. Chose que je redoutais énormément. Avec le recul, j’ai fini par me dire que cette aide était justement là pour ce genre de situation et que j’y avais droit comme tout le monde.
Sauf que, pendant que j’étais dans cette situation de marde, je vivais avec une culpabilité constante.
Je me sentais coupable de ne pas faire plus de tâches ménagères, de manquer de discipline, de ne pas exploiter toutes les avenues possibles et imaginables, de rester cloîtrée chez moi alors qu’il faisait beau, de refuser d’aller voir des amis ou de rencontrer de nouvelles personnes à cause de la question classique « Et toi, que fais-tu dans la vie? ». Je faisais de l’angoisse big time, j’avais peur de tout.
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J’étais incapable de me rappeler de ma valeur alors que je me savais capable de faire n’importe quelle job si je le voulais vraiment. Une partie de mon problème était là : je ne voulais pas postuler pour n’importe quoi. Je voulais être certaine que, cette fois-ci, c’était la bonne et puis fuck le « en attendant ».
Une amie m’a demandé quels étaient mes critères de la job idéale. Cette question m’a beaucoup aidée à cheminer puisqu’une fois que j’y ai répondu, j’avais l’impression que je savais davantage où je m’en allais.
Et je l’ai trouvée.
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Encore aujourd’hui, je considère que j’ai été extrêmement chanceuse. Le marché de l’emploi est loin d’être facile. Cependant, quelque part, je sais que j’ai mérité ce poste.
Trouver sa place dans un emploi est ultra-important. Nous passons la majorité de notre vie au travail et c’est primordial de s’y sentir valorisée et d’y grandir. J’ai la chance d’avoir une patronne compétente, patiente, qui veut être une mentore pour moi et avec qui je m’entends hyper bien. Mes collègues sont aussi franchement drôles et je suis contente d’aller travailler tous les jours.
Et je pense que tout le monde mérite de trouver sa place. Ça peut prendre du temps. Dans mon cas, ça a pris un an. Mais comme je le disais au début de mon article, le jeu en vaut la chandelle. C’est parfois très difficile à voir pendant cette période, mais ayez confiance.
En 2015, je vous souhaite de trouver ce que vous cherchez, peu importe ce que c’est. Prenez la peine de définir vos objectifs et gardez votre cœur ouvert. Une dernière chose : si le processus d’embauche se déroule simplement et facilement, c’est un excellent signe. Selon moi (et ma patronne), c’est comme en amour : quand c’est simple, c’est que c’était dû!