Les apparences (Gone Girl) au cinéma : un pari réussi!

Dans la vie, je fais malheureusement partie de ces personnes qui remettent tout à plus tard. J’ai beau essayer de me dompter, mais on dirait que je suis incapable de faire quelque chose TROP à l’avance, vous comprenez?

La même chose m’est arrivée avec l’adaptation cinématographique de Les apparences. J’ai supplié mon copain pour qu’on y aille la fin de semaine de sa sortie, mais le cinéma était bondé à cause de la pluie. On a donc remis ça à l’autre fin de semaine, puis à l’autre… pour finalement le voir la semaine dernière.

Finalement ça m’a bien arrangée, vu que j’ai pu finir le livre avant de voir le film, HA!

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On en a déjà discuté; l’équation film/livre est assez complexe. Dans Les apparences, il fallait aussi tenir compte de l’histoire : la 1^re partie (la construction) versus la 2^e (la réalité). Le directeur du film, David Fincher, a également pu compter sur l’auteur même du livre (Gillian Flynn) afin d’adapter le scénario pour le grand écran. Je pense que c’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle le film est aussi fidèle au matériel original.

On y retrouve le meilleur du livre. Le sentiment qu’il manque des pièces au casse-tête est omniprésent dès le début. Le comportement un peu à côté de la plaque de Nick (Ben Affleck) quand il fait visiter sa maison aux policiers et sa relation avec les parents d’Amy rajoutent au malaise ambiant. Même si j’ai lu le livre, j’étais prête à croire en sa culpabilité sur-le-champ quand la maîtresse aux gros lolos est entrée en scène. Finalement, Amy, qui fait la narration de son journal en flashbacks prend le contrôle de l’histoire et met la table pour les évènements à venir dans la 2^e partie.

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Une chose que j’ai vraiment aimée du film : on nous montre des scènes qui ne sont pas dans le roman. Il s’agit principalement de moments mettant en vedette les enquêteurs durant leur travail (Kim Dickens et Patrick Fugit, tout à fait excellents), et qui en viennent à se poser des questions sur ce qui s’est réellement passé ce matin du 5 juillet. Ce sont des révélations qui font avancer l’histoire, et qui sèment encore plus le doute dans l’esprit du spectateur. Gillian Flynn a retravaillé son histoire d’une main de maître pour nous donner une adaptation quasi parfaite. Chapeau!

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Finalement, le choix des acteurs est aussi absolument crucial dans ce contexte. De belles actrices blondes, il y en a des tonnes à Hollywood. Il fallait en trouver une qui dégage un sentiment de douceur toute féminine, mais aussi capable d’être une cold hard bitch lorsqu’elle nous révèle son plan diabolique. Je n’ai pas été déçue : Rosamund Pike est la parfaite représentation d’Amy Dunne. Quant à Ben Affleck dans le rôle de Nick Dunne, il a été juste assez socially awkward pour nous faire douter de sa sincérité en tant que mari. Et que dire des autres acteurs? Le casting pour ce film est incroyable. Mon verdict : Les apparences est un film à voir!

Avez-vous apprécié l’adaptation de Les apparences au grand écran?