La controverse de la semaine chez Urban Outfitters : le coton ouaté Kent State University
Josiane StratisHaaaaaaaa! Il me semble que ça faisait longtemps qu’Urban Outfitters n’avait pas fait les manchettes pour une controverse. Cette fois-ci, on parle d'un sweater vendu dans la section vintage. Flabbergastée par leur manque de vigilance, j'ai décidé de partager cette histoire avec vous 😉
Ça commence quand Internet s'est mis à parler d'un chandail de Kent State University qui semblait de très mauvais goût. Au départ, j’étais plus choquée par le prix et le fait que le chandail semblait pas propre, mais ATTENDEZ. De loin, on dirait des taches de sang, mais il s'agit en fait de l'usure qui montre la couche inférieure du chandail n'ayant pas subi de traitement pour le « washer ». Elle est donc plus foncée.
En creusant un peu dans l’histoire, on peut voir où ça tourne wrong. En 1970, une manifestation contre la guerre du Vietnam tourne mal à la Kent State University. 4 étudiants y trouvent la mort et 9 autres sont blessés.
Évidemment, UO s’est empressé de s’excuser en disant que ce ne sont pas des taches de sang, mais plutôt l’usure naturelle du coton ouaté.
Tempête dans un verre d’eau?
Pour une fois, je trouve ça un peu plate pour UO. Dans le sens que, oui, c’est vraiment maladroit de leur part de ne pas avoir vu le gate avant qu’il ne se produise, mais en même temps, l'histoire des États-Unis est pleine de violence. Ça n’excuse rien, mais pour une fois ce n'était pas volontaire de leur part, tsé!
L’affaire, c’est que UO est vraiment dans un drôle de positionnement en ce moment. Être eux, je formerais un département de la morale avec des gens qui ont étudié en socio, en histoire et en philosophie. J'engagerais aussi un spécialiste en petits créateurs. Ce département passerait tous les morceaux au peigne fin avant de les mettre en vente. C'est une idée comme une autre, mais je pense que de plus en plus de gens sont tannés de leurs move un peu cons. On peut pas toujours bien se sortir du « parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ».
Qu’est-ce que vous pensez de cette nouvelle controverse?