Je voyais passer récemment dans mon fil Facebook des articles du Vanity Fair soulignant le 10e anniversaire de la diffusion du dernier épisode de Sex and the City. Un choc, suivi d'un calcul mental, mais oui, dix années se sont écoulées depuis la fin des aventures télévisuelles de Carrie et ses amies sur HBO. Beaucoup de choses se sont dites sur le quatuor à talons hauts, pas toujours élogieuses. Superficielles, golddigger, stéréotypées sont quelques uns des qualificatifs qui ont été utilisés pour dépeindre ces ladies au fil du temps… et les films lancés ces dernières années ne les ont pas aidé à redorer leur blason.
Après avoir visionné beaucoup trop souvent les six saisons et développé un rapport amour-haine avec tous les personnages, mon portrait de ces dames penche quand même plus côté love.
Girl power
Dans la vingtaine, SATC nous faisait entrevoir la trentaine avec optimisme, voire même excitation. Les personnages sont émancipés, glamour, elles ont des apparts cozy, des garde-robes folles et des emplois de rêve. On réalise bien assez tôt que la réalité est à des années lumières de la fiction (et que boire un cosmo, c'est pas si jet-set). Si le travail est un thème secondaire à la série, c'est quand même chouette voir à l'écran une entrepreneure, une auteure, une avocate associée et une directrice de galerie d'art/housewife et aspirante mom (qui a quand même eu la bonne idée de signer un pre-nup béton avant de quitter pour se consacrer à sa famille).
Les copines d’abord
L’amitié inconditionnelle qui les unit au point où les amies ont pris la place de la famille. Elles sont toutes imparfaites, toutes un peu centrées sur elles-mêmes, mais au final, elles sont là les unes pour les autres. Comme dans cet épisode qui me fait brailler à chaque fois.
Sexy ladies
Côté sexe, y a-t-il un thème qui n'a pas été abordé? Bisexualité, threesome, masturbation, vibrateur, sexe anal, funky spunk, petit pénis, trop gros pénis, bande mou, précoce, épilation des lady parts, avortement, diaphragme pogné, le fuck buddy et j'en passe. Elles ont aidé bien des femmes à s'assumer et aussi à en parler et surtout, leur émancipation a été une véritable révolution dans les personnages féminins à la télé. Bref, SATC, c'est un peu comme une dramatique de Janette Bertrand, mais l'fun.
SATC a démocratisé les grandes marques auprès de bien des aspirantes fashionistas. La série a aussi permis à Sarah Jessica Parker de se positionner comme une icône mode. Ce n’est pas étonnant que l’actrice ait développé sa marque dans le domaine. Après avoir lancé des parfums, c'est maintenant sa collection de chaussures, SJP, qui envahit les rayons. Vous pouvez voir ICI. En plus, ils livrent au Canada.
Et vous, que retenez-vous de SATC? Mérite-t-elle son titre de série culte?