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La bienveillance : un petit travail sur soi gagnant!
Crédit: Sandrachile/Unsplash

Péter ma coche ou partir en cacahuète (comme j’aurais dit dans mon pays natal) : c’est facile et c’est jouissif (ou si proche).

Alors lorsque je sacre à minuit sur un stationnement désert après un banc d’auto d’enfant, celui avec le maudit dossier qui ne veut pas se rétracter même quand je tape dessus, c’est sans conséquence ou presque (juste quelques bleus sur les avant-bras, no comment). Mais quand je déverse mon fiel sur un être humain, ce n’est pas acceptable parce que cela lui fait du mal. C’est valable pour moi, pour toi, et pour everybody, en fait!

Cela fait déjà pas mal de temps que je travaille ma gestion de la colère et je m’en sens mieux. Parce qu’après m’être emportée après un humain, qu’il.elle me soit très proche ou inconnu.e, et bien je me sens mal. Et j’aimerais ici mentionner les bienfaits de la bienveillance, rien de flyé ou d’ésotérique, juste un constat : je me sens une meilleure personne lorsque je ménage l’humain en face de moi. Je retire même de la fierté d’être capable de maîtriser mon impulsivité.

Il y a toujours une bonne raison de s’emporter : le printemps qui n’arrive pas, les bus bondés, la tonne de job au bureau et puis, ce sera l’été trop chaud, trop de monde sur les trottoirs, les vacances à organiser… Bref, vous me voyez venir avec mes gros sabots : si il y a toujours une bonne raison, peut-être que finalement il n’y a pas vraiment de raison…

Récemment, j’ai eu droit à des remarques agressives indues selon moi, j’ai pas mal ruminé la scène et une anecdote m’est revenue. Un enfant, maximum 2 ans, arrache un jouet des mains de mon gars et le frappe. Mon garçon plus vieux l’ignore et passe à autre chose. Le parent du petit est bien fier de me faire remarquer que ledit petit a du caractère et n’a peur de rien. J’acquiesce et ajoute que mon gars est à une autre étape, celle où il a intégré qu’on ne frappait pas et encore moins plus petit que soi. Ambiance, ambiance dans le bac à sable! 

Bref, on est tou.te.s tenté dans certaines situations de partir en cacahuète (le « on » incluant ici la personne qui parle!) et de s'en prendre à quelqu'un.e mais faisons un effort avant de l'ouvrir, essayons de passer à l’étape suivante, celle où on se met à la place de l’autre, cet autre qu’on respecte, à qui on accorde le bénéfice du doute et à qui on donne un avertissement courtois avant de l’agresser. May the force be with you et namasté!

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