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Les programmes de l’École Supérieure de Mode de Montréal font peau neuve
Crédit: Kaboompics.com/pexels

Je ne sais jamais comment nommer mes études universitaires. Quand les gens me demandent je réponds souvent que j’ai un BAC en gestion ou en commercialisation de la mode. Je trouve ça hyper long de dire que j’ai un BAC en gestion et design de la mode, profil commercialisation. Comme beaucoup d’autres collaboratrices de TPL et comme Carolane, j’ai fréquenté l’École Supérieure de Mode de Montréal (ESMM). Ça mange quoi en hiver cette école-là? C’est une école qui a été créée en continuité avec le programme de mode du Collège Lasalle pour permettre, en 1995, des études supérieures en mode. Elle est, depuis, affiliée à l’UQAM. Jusqu’aux alentours de 2010, celle-ci était rattachée à la faculté des arts. Elle s’est ensuite jointe à l’ESG (École de sciences de gestion de l’UQAM) afin d’offrir des diplômes en science de la gestion.

J’en parle aujourd’hui parce que les trois spécialités telles que nous les avons connues jusqu’aujourd’hui ont été revues et améliorées pour en créer quatre. Quand j’ai annoncé, sur notre groupe de collaboratrices, que la nouvelle m’énervait ben gros, s’en sont suivies des discussions à savoir si ça nous énervait positivement ou négativement.

Le seul point négatif, c’est que ça aurait dû être fait avant! Nous comprenons que la mode est un milieu qui évolue tellement rapidement. Tellement que j’ai gradué en 2014 et je considère mon BAC comme expiré.

Parlons-en de ce nouveau programme dont vous trouverez tous les détails ici.

Le design de mode demeure tel quel avec sa vocation et son cursus.

Le programme autrefois appelé gestion industrielle et qui était axé sur la production de vêtements depuis mode, conceptualisation et gestion de l’innovation. Ce programme sera maintenant axé sur le processus et la résolution de problèmes.

Le programme de commercialisation devient mode, stratégie et gestion d’affaires. C’est ce BAC même que j’ai fait et que je considère désuet. À l’ère où le numérique domine, j’en ai à peine survolé les concepts en classe. Le nouveau programme se vante d’être axé sur les « processus, procédés et modèles d’affaires les plus modernes » et je suis certaine que, fidèle à son habitude, l’ESMM (Ça s’appelle-tu encore comme ça, avec tous les changements?) saura rendre ces enseignements de manière unique et audacieuse.

Finalement, et là, je suis tombée en bas de mon divan, un quatrième programme est né. Si je ne comptais pas m’acheter un condo et si je n’avais pas 1000 jobs à temps plein, je retournerais à l’école demain matin pour ce dernier, soit théorie, culture et valorisation de la mode. Ce programme permet une « vision de la mode dans son contexte culturel et théorique ». C’est formidable! Ce sont tous les concepts dont je jase dans mes textes, mais poussés mille fois plus loin, avec plus de profondeur et de recherche. Wow et ReWow!

Bref, je disais plus haut que mon BAC était expiré. Je tiens quand même à préciser une chose, c’est que le BAC en gestion et design de la mode, profil commercialisation va me suivre toute ma vie. Il a forgé mes habilités de gestionnaire de projets, m’a permis de gérer efficacement tous mes chantiers du temps où je travaillais en architecture, m’a aidée à avoir ma propre entreprise de gardienne d’enfants et à en faire quelque chose de rentable, à coordonner des médias sociaux, à écrire pour plusieurs blogues, à jongler entre un DEC et plusieurs jobs sans problèmes et surtout, à cofonder un OBNL. Les connaissances acquises dans ce BAC, bien qu’axées sur la mode, sont multidisciplinaires ce qui me rend moi-même multidisciplinaire. Non, je n’ai pas une seule spécialité, mais je me débrouille bien dans tout. Et je tiens à remercier l’ESMM pour ça. (Même si mon diplôme mentionne BAC en arts vu son année d’obtention!!)

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