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Le maquillage Hubert Lenoir : Une ode à la liberté
Crédit: Alex Viens

C’était le 12 juin dernier. Ma mère et moi on s’est mêlées à la foule du Club Soda pour voir la sensation de l’heure, le nouvel enfant chéri de la scène musicale. Du haut de ses 23 ans, Hubert Lenoir a conquis tous les coeurs, les plus vieux comme les plus jeunes, avec l'opéra rock de son album Darlène, seul dans sa catégorie. J’absorbais l’énergie, la lumière, la folie de la foule, et je ne pouvais m’empêcher de réfléchir au tutoriel que je ferais en m’inspirant de ses couleurs et de sa vision de la beauté, un univers décomplexé et étonnant qui respire le fun.

Le look Hubert

De son maquillage corail sur le plateau de Pénélope McQuade au smokey rouillé de La Voix, ses maquillages m’inspirent et parlent précisément à ma vision de la beauté : des looks universels, faciles et toujours un peu androgynes, juste assez beurrés pour que ça prenne bien le pli de la journée.

J'ai eu la chance d'essayer la palette Paradise Enchanted de L'Oréal et les couleurs m'ont immédiatement inspiré un look à la Hubert Lenoir. Les ombres sont pigmentées, super crémeuses, et la sélection de couleurs est super jolie. C'est de loin la meilleure palette que j'ai essayée en pharmacie et les blush complémentaires de la même collection, qui sent les pêches à part de ça, sont à tomber par terre. 


 
*Fille* de personne

À mon avis c’est important d’encourager ces artistes qui remettent en question les lignes dures qui définissent les genres et l’orientation sexuelle. La création est un lieu qui doit transcender les cases qu’on nous impose, n’en déplaise à ces homophobes qui se sentent perturbés par la liberté des autres. Ça a quelque chose de puissant de voir une personne comme Hubert Lenoir jouer de son image et de sa sensualité comme une branche de plus à son univers créatif. C'est positif et clairement, c'est contagieux. 

J'essaie de plus en plus d’explorer mon droit à la laideur, de redéfinir ce que je trouve beau et de tâter des lieux plus flous quand à l’image qu’on me pousse souvent à emprunter. Je suis une personne dodue, et souvent, cette réalité me confine dans des silhouettes ou des définitions de la beauté qui sont très étroites ou hyper féminisées. J'en ai déjà parlé ici, ces codes féminins ne fonctionnent pas toujours très bien pour moi, même si j’essaie de plus en plus de les mettre à mon service.

Si on s'y mettait? 

Je veux créer un terrain de jeu décomplexé, libre et prêt à évoluer à mon rythme, au vôtre, aussi. C’est ce qu’Hubert Lenoir m’inspire à son tour, une liberté qui n’a besoin d’aucune approbation, d’aucun précédent. Une beauté nouvelle qui n’a pas besoin d’être nichée dans le regard des autres.

Et si on se donnait le droit de recommencer, sans eux?

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