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Mon déménagement à l’étranger : ne pas tout laisser tomber
Crédit: Jeshoots.com/Unsplash

Il y a deux semaines, j’ai quitté Montréal pour partir m’installer en France pour une année. C’est une expérience excitante et stimulante, je ne peux pas le nier. Je ne suis certainement pas à plaindre : j’ai une chance incroyable de pouvoir intégrer les classes d’une des meilleures écoles dans mon domaine. Néanmoins, déménager deux valises et refaire sa vie, c’est aussi vraiment angoissant et déracinant.

Au début du mois d’août, j’ai soudainement réalisé que le moment de partir allait bientôt arriver. J’ai remis en question chacune de mes décisions. Je reviendrai dans une année à peine ; pourtant, ça me boguait d’entendre les gens me souhaiter un « bon voyage ». Ce départ se compare très difficilement aux objectifs et aux craintes qui ont accompagné mes trips pour explorer des nouveaux paysages. Rebâtir mon quotidien dans une autre ville et devoir m’y créer des repères, c’est une expérience totalement déboussolante pour moi. Nécessairement, j’ai eu envie plusieurs fois de tout laisser tomber et aller vivre d'amour et d’eau fraîche en Gaspésie.
 
Voici une liste de quelques trucs qui m’ont aidée à me motiver :

  • me promener dans mon futur quartier grâce à Street View
  • dénicher la meilleure soupe vietnamienne de ma nouvelle ville
  • consulter le calendrier des expositions des musées que j’aimerais visiter
  • trouver la boulangerie la plus près de chez moi (miam, des croissants chauds!)
  • m’intéresser à la vie étudiante de mon université d’accueil
  • découvrir que j’habite à deux pas d’un marché
  • discuter avec des étudiant.e.s qui ont déjà fait ce genre d'expérience
  • naviguer sur les sites Internet de boutiques qui n’existent pas au Québec
  • m’abonner sur les réseaux sociaux à des groupes qui font la promotion d’activités locales
  • me faire des listes : restos à essayer, friperies à découvrir…  
  • trouver du beau papier pour écrire des correspondances
  • appeler ma maman pour qu'elle me rappelle la chance que j'ai
  • visiter des blogues pour me donner une idée du vibe de ma ville
  • imaginer un début de plan avec Chouchou pour quand il viendra me visiter cet hiver
  • chercher les bars à jeux et les marquer sur une carte (ça, c’est peut-être juste moi)
  • en parler avec ma (merveilleuse) psychologue qui m’a aidée à préparer mentalement mon départ

Puis, quelques jours avant de prendre l'avion, mes angoisses se sont un peu dissipées. J'étais fatiguée de vivre dans l'attente de mon départ et je me suis sentie prête à vivre cette nouvelle aventure… Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas pleuré toutes les larmes de mon corps à l'aéroport… Malgré tout, avec un peu de recul, je suis fière de m'y être rendue et d'avoir su m'encourager à partir. #PetitesVictoires

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