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Entrer dans le monde des adultes à 20 ans : pas toujours facile!
Crédit: montage par Maude Gohier-Murray
« Je suis née en 1996. »
— Woooow! Tu es si jeune… Tu es le bébé du bureau.
 
Voici un résumé de ce qui m’est arrivé lors de ma première semaine de travail, au début de l’été.

J’ai eu la chance de me trouver un emploi étudiant pour l'été dans mon domaine d’études, en marketing. Dans le passé, j’ai travaillé longtemps dans le commerce de détail et dans la restauration rapide, donc je considère ma présente expérience comme ma première vraie « job d’adulte ».

Je dois dire que j’étais très stressée de débuter mon poste, car je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et me savoir seule dans un monde d’adulte et majoritairement d’hommes m’apeurait un tantinet. Avec qui vais-je dîner? Est-ce que mes collègues vont me prendre au sérieux? Vont-ils me traiter en enfant? Vais-je m’habituer à la routine? Toutes ces questions restaient sans réponse.
 

Finalement, j’ai eu beaucoup de chance ou, plutôt,  j’ai angoissé pour rien. Mes collègues de travail sont super malgré la différence d’âge et je me sens bien intégrée au groupe. Ils sont intéressants et, surtout, ils ne me prennent pas pour leur enfant! Mon travail est enrichissant, j’apprends beaucoup sur ce qui m’attend sur le marché du travail à la fin de ma scolarité. Malgré mes croyances, même si je fais du « bureau », je ne me sens pas isolée et le temps passe rapidement.

Crédit : Giphy

Par contre, tout n’est pas rose… Pour ma part, le plus dur est la routine : me lever tôt chaque jour, revenir tard le soir (vie de banlieue/trafic oblige), ma vie sociale est au point mort et je m’endors à 21 h sur le divan. Je ne m’y en attendais pas mais, à 20 ans, c’est en travaillant comme ça, pendant les vacances d'été, que je me rends compte que je ne suis pas encore une adulte à part entière. Pendant que mes amis profitent de leur été, je travaille ou, sinon, je dors, car je suis épuisée de mes journées… C’est un peu démoralisant.

Tout de même, je profite grandement de l’expérience que cela m’apporte et, maintenant, je comprends mes parents lorsqu'ils s’encouragent en disant « Déjà mercredi, milieu de semaine! » et je les comprends également lorsqu'ils célèbrent la fin de semaine en arrivant le vendredi soir. Car, vraiment, la petite fin de semaine de deux jours, c’est maintenant de l’or à mes yeux. #ItsFridayLetsPopTheChampagne
Popper le champagne - TPL
Crédit : Ana Roy/Instagram

 

Avez-vous vécu difficilement votre entrée sur le marché du travail?
 
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