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Alvaro Coiffure : une doudou en cachemire pour votre petite crinière.
Crédit: Paméla Lajeunesse pour Nightlife

Le luxe. Pour certains, c'est l'odeur de char neuf. Pour d'autres, des bulles de champagne qui éclatent au palais. Ou alors, un beau bijou qui scintille au doigt. 

Pour moi le luxe, c'est un moment où je peux me laisser aller. M'abandonner. Car je sais qu'on va m'écouter. Prendre soin de moi. Et faire en sorte que les choses vont bien aller.

C'est un peu beaucoup ce genre de luxe-là que j'ai trouvé lors de ma visite au salon Alvaro Coiffure dans le cadre de cet événement.     

Si je connaissais Alvaro en tant que coiffeur des staaaaars, j'entretenais aussi quelques idées préconçues envers le lieu et le personnage. Par exemple : 
a) un salon de coiffure sur Laurier, ça doit être péteux.
b) un salon de coiffure sur Laurier qui couèffe des veudettes, ça doit être péteux rare.
c) Alvaro, ça doit être une diva (genre The Devil wears Prada version outremontoise). 

Comme d'hab, j'étais dans le champ ben raide.   

Voici 5 choses qui m'ont en fait beaucoup plu lors de ma visite :

No 1
L'endroit :
avec la réputation qui le précède, Alvaro pourrait bien être à la tête d'un empire du cheveu. Son salon ne compte pourtant qu'une dizaine de chaises, et c'est bien correct comme ça. Pour la déco, pas de superflu, si ce n'est qu'une toile de Corno (« mon amie ») et un immense bouquet de roses blanches. ​

No 2​
L'ambiance : des sourires sincères. Des gens qui ont l'air d'avoir le goût d'être là (la plupart font partie de l'équipe depuis 10 ans et +!). Une qualité d'écoute assez extraordinaire. Ça donne envie d'y être. 

Une partie de l'équipe de chez Alvaro

No 3
L'expertise :
 pas mal le top du top. « On a parfois jusqu'à quatre générations qui viennent ici : l'arrière-grand-mère, la grand-mère, la fille, la petite-fille » de dire Céleste, pendant que mon traitement Redken agissait. « Et même si on a des personnalités connues dans notre carnet de rendez-vous, il y a aussi la dame qui prend le bus de Ville Saint-Laurent et qui vient me voir chaque mois. »

No 4
​La solidarité :
lorsque je lui ai demandé comment se portait sa rue, Alvaro m'a tout de suite rassurée : 
« On dira ce qu'on voudra : Laurier, ça reste Laurier! En plus, on a une belle solidarité avec les autres commerçants. On se rencontre, on se parle souvent. On s'entraide. » D'ailleurs, c'était le petit dernier de la rue, le Laurea, qui nous a régalées de ses bouchées ce soir-là. Y aurait-il de l'espoir pour Laurier Ouest?

Crédit photo : Paméla Lajeunesse pour Nightlife

No 5
Alvaro himself :
Alvaro, c'est l'équivalent humain d'une doudou en cachemire : il est doux, il sent bon, il est fin, chaleureux, on veut se mettre en pyjama et lire des Écho Vedettes avec lui. Christi, je jalouse presque France Castel d'être sa BFF!

Surtout, ça paraît dans ses yeux qu'il veut que son monde (ses clients autant que ses employés) soit heureux. Et ça, ça rejaillit sur toute sa business.
 

​ 
Il Maestro
 

Après seulement quelques heures passées chez Alvaro, je commençais donc à comprendre ce qui faisait depuis tant d'années le succès de ce salon : la classe, la douceur, la chaleur, le confort, c'est indémodable. Comme le cachemire. 

Alvaro Coiffure
125 rue Laurier Ouest
Montréal

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